Traduit de l’anglais (États-Unis) par Cécile Arnaud
1933. Hitler a commencé son ascension, et l’Europe tremble. Quelques mois après l’incendie du Reichstag, un jeune Anglais, tout juste sorti de Cambridge, part pour Vienne où il s’engage dans la lutte contre le fascisme. Face à la montée des périls, il épouse Litzi Friedman, juive et communiste, et la ramène en sécurité en Angleterre. À Londres, il est recruté par les services secrets soviétiques et puis, plus tard, par les Britanniques. Mais de quel côté vont vraiment ses sympathies ?
Dans ce roman, on assiste aux débuts fascinants du maître espion Harold Adrian Russell Philby, dit Kim, le plus énigmatique, le plus insondable de ceux qu’on a appelés « les Cinq de Cambridge », qui seront démasqués comme agents soviétiques. Au sein d’une Europe envahie par le spectre de la guerre, c’est un Philby idéaliste qui pose cette interrogation lancinante : du communisme ou du fascisme, quel est le plus grand mal à combattre ? Avec son talent inimitable pour conjuguer Histoire et fiction, mêlant avec art figures historiques et personnages inventés, Robert Littell évoque ces heures critiques du XXe siècle.
Ce qu’on en dit
« Une lecture aussi réjouissante que divertissante. » Livres Hebdo
« Dans un récit fort habilement mené […], Robert Littell avance une hypothèse audacieuse, mais pas totalement invraisemblable. Un agent double ne peut-il pas être en réalité un agent triple ? » Louis-Bernard Robitaille, La Presse
Ce qu’on en dit
« Trente arpents, c’est, à mon sens, le plus grand roman écrit au Québec. […] C’est le meilleur. » Denys Arcand, Du côté de chez Catherine