Jean Béliveau est né le 18 août 1955 dans les Cantons-de-l’Est au Québec. Autodidacte, épris de liberté et de grands espaces, il travaille d’abord une douzaine d’années à la base de plein air familiale avant de bifurquer vers le domaine de l’affichage commercial. En janvier 1998, à la suite des ravages de la tempête de verglas ainsi que d’une profonde remise en question personnelle, tout s’écroule. Il doit fermer son usine de fabrication d’enseignes lumineuses. Pour contrer la morosité, il marche et il court. Il rêve d’une véritable odyssée. Après une réflexion de neuf mois, il part à pied, en solitaire, faire le tour du monde.
Jean Béliveau entreprend ses premiers pas le jour de ses 45 ans, le 18 août 2000. Après avoir parcouru 75 543 kilomètres à travers 64 pays et sur cinq continents, il est rentré chez lui le 16 octobre 2011. Il a effectué cette marche dans le cadre de la Décennie internationale de la promotion d’une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde. Sa marche a été reconnue par l’Unesco. Au terme de son périple, il aura croisé des milliers de visages, vécu des rencontres remarquables, notamment avec quatre lauréats du prix Nobel de la paix, dont Óscar Arias Sánchez et Nelson Mandela. Ce globe-trotter a fait l’objet d’un documentaire de Marie-Andrée Mauger intitulé Des ailes aux talons, présenté au Canada et en France.
Depuis son retour, il parcourt le Québec en donnant des conférences et en rencontrant les jeunes dans les écoles. Il est aussi ambassadeur du programme Trottibus, un projet de la Société canadienne du cancer, en plus de se consacrer à des activités philanthropiques venant en aide aux enfants vulnérables.
En 2013, son livre, L’homme qui marche, est paru en France aux éditions Arthaud.