• AUTOBIOGRAPHIE DE L’ÉTRANGER

    « Je n’ai jamais compris cette expression de “chez soi”, se sentir bien “chez soi”. En France, je suis étrangère ; mais je suis étrangère où que j’aille et je n’ai trouvé, hélas, aucun lieu ni même aucun être auprès desquels je puisse entrevoir une forme de repos. Or ce que je découvre en écrivant, c’est qu’il n’y a pas de chez soi. La maison, ce lieu utopique tant espéré, ce sont les livres des autres et peut-être un peu les miens. »

    Partie du Québec depuis dix-sept ans, Marie-Ève Lacasse s’interroge sur les raisons pour lesquelles elle s’est sentie bien souvent « à côté ». Ces marges, c’est à travers l’écriture qu’elle les investit, en explorant son passé et en étudiant de manière sensible cet universel sentiment d’étrangeté. Sans compromis, elle questionne son rapport au corps, à la sexualité et à l’amour pour tenter de comprendre le monde qui l’a faite. Vibrant hommage à la littérature, à son pouvoir d’émerveillement et de consolation, ce récit sonde nos territoires intérieurs et nos liens avec les êtres qui tantôt nous protègent, tantôt nous condamnent.

    Ce qu’on en dit

    « Amour infini pour les mots de Marie-Ève Lacasse. Son plus récent, Autobiographie de l’étranger, est une splendeur d’honnêteté. Elle y parle de son exil, mais surtout de son sentiment d’étrangeté qui, à mes yeux, est universel. Même élégance que dans Peggy dans les phares, mais avec un petit supplément d’âme. » Simon Boulerice, Instagram

    « [Marie-Ève Lacasse] réussit finalement, somptueusement […]. Ce qui ressort surtout, c’est sa sensibilité. La précision de son écriture. La maîtrise des mots. Le travail de moine. » Natalia Wysocka, Le Devoir

    Dominic Tardif, chroniqueur des Libraires, a lu le dernier livre de Marie-Ève Lacasse durant le confinement et il y a trouvé une source d’espoir :
    « C’est donc comme un appel à la lucidité totale, face à soi et face au monde, que j’ai reçu Autobiographie de l’étranger, le cinquième livre de celle qui signait en 2017 le magnifique roman Peggy dans les phares. Un appel à une forme de lucidité à la fois téméraire et salutaire que seule la littérature permettrait. »

    $26.95
  • PEGGY DANS LES PHARES

    « Depuis que je te connais je vis avec l’inquiétude de te perdre. Pour la drogue, des hommes fantasques, des femmes bouleversantes qui t’emmènent ailleurs, là où je n’ai pas accès. Il y a les rivages poétiques qui ne m’ont jamais enchantée, les bals somptueux où je n’ai pas mes entrées, la rivalité vénéneuse d’un papier imbibé sous la langue et la complicité des piqûres que je n’ai jamais voulu partager. Je suis toujours arrivée à me frayer un chemin jusqu’à toi, conservant comme je le peux une dignité impériale. »

    Mannequin, styliste, journaliste de mode, mariée à un grand résistant puis à Claude Brasseur, Peggy Roche a aussi été pendant vingt ans la compagne discrète de Françoise Sagan. Peggy dans les phares est le roman de cette passion dévorante traversée par les plus grandes figures de la vie littéraire et artistique de l’époque.

    Ce qu’on en dit

    « Femme de l’ombre dans la lumière, Peggy Roche, mannequin chez Givenchy, a vécu un quart de siècle une romance secrète avec Françoise Sagan. » Danielle Laurin, Le Devoir

    « Roman incandescent, d’une écriture conjuguant élégamment effervescence et gravité. » Dominic Tardif, Les Libraires

    « Au détour de cette histoire de l’intime, un portrait du Paris d’après-guerre des plus vivifiants et littéraires. » Jérémy Laniel, Voir

    « Un pur éblouissement. » Martine Desjardins, L’actualité

    « C’est superbement écrit. C’est beau, c’est raffiné, c’est élégant. » Simon Boulerice, Plus on est de fous, plus on lit !, R.-C.

    Prix

    Prix Simone-Veil 2017

    $26.95
  • SANS MÉNAGEMENT

    Photos de Jacques Nadeau

    Chaque vendredi depuis 20 ans, « le jour le plus délinquant de la semaine », Josée Blanchette offre aux lecteurs du Devoir sa chronique inspirée par l’air du temps (Zeitgest). L’esprit vif et la plume alerte, elle tisse des liens entre les personnalités qu’elle rencontre, ses lectures et ses préoccupations très personnelles, qui font étrangement écho aux nôtres. Ce recueil, illustré des images de son fidèle complice, le photographe Jacques Nadeau, entremêle les sujets tabous qu’elle affectionne : du sexe au mariage, en passant par le deuil, les hommes qu’elle scrute avec une tendre impertinence, son propre personnage de femme et de mère, et toutes sortes de petites expériences qui font le sel de la vie.

    facebook.com/sansmenagement

    Ce qu’on en dit

    « Un bouquin que je trouve fascinant. […] Une écriture très personnelle, très chatoyante, très juste… » René Homier-Roy, Radio-Canada

    « Un portrait impressionniste de Josée Blanchette, que l’on apprivoise, devine puis cerne, un peu, du moins, à travers ses multiples questionnements, dadas et préoccupations. » François Lévesque, Le Devoir

    « Josée Blanchette prête une plume légère aux idées profondes. Sensuelle, coquine ou tragique, elle est toujours ancrée dans le vivant. Et c’est pour ça que je l’aime. » Anaïs Barbeau-Lavalette

    $26.95
  • JE NE SUIS PLUS UNE OIE BLANCHE…

    Avec la collaboration de Caroline-Julie Fortin
    Photos de Dominique Lafond

    Depuis 2005, Josée Blanchette offre aux lecteurs de son blogue une généreuse incursion dans son intimité. Des moments du quotidien qu’on croit banals et qui finissent par ressembler à de la poésie. Des petits récits étonnants, inspirants, et toujours empreints de cet humour qui empêche de se supprimer ! On glisse, l’air de rien, de la provocation étudiée à la philosophie avec son fils, de ses réflexions acides à ses pâmoisons de jouvencelle sur l’amour, d’un party à Westmount squatté en toute lucidité aux épreuves qui font grandir.

    Agrémenté de quelques billets inédits, le livre est illustré de photos de Dominique Lafond prises, pour la plupart, chez l’auteure.

    Illustré de photos

    Ce qu’on en dit

    « On la retrouve telle qu’on la connaît, célibataire en série, épicurienne, maman last call plutôt comblée, confidente qu’on voudrait toutes avoir, avec ce brin de folie qui fait toute la différence. C’est bien tant mieux qu’elle ne soit plus une oie blanche… » Chantal Guy, La Presse

    $28.95