Au palais de Sépahan, Sévrina s’apprête à tuer le shah. La plus douée des agneaux de Dame Marceline attend ce moment depuis cinq ans. Mais le destin l’oblige à saborder sa mission et à repartir en quête de poison avec un Assarbâd prêt à tout pour survivre.
Au même moment, dans la lointaine vallée du Réal, Florie assiste impuissante au départ de sa sœur. La douce Jélina serait, elle aussi, un agneau qu’on doit mettre à l’abri au Protectoriuil. Intrépide bergère du Dagrab, Florie n’a que faire des ordres ; elle s’élance à la suite de l’escorte dans un périlleux voyage qui la conduit jusqu’à l’abbaye de Marceline. S’agit-il d’un refuge, comme le prétend l’abbesse, ou d’une prison comme le craint Florie ?
Plus sombre que jamais, l’avenir semble lié à l’ineffable pouvoir des agneaux karakuls. Au cœur des conspirations, victimes de la guerre que mijote le shah, qui pourra leur insuffler la force nouvelle de ramener la lumière en Tessila ?
Ce qu’on en dit
« C’est une très bonne conteuse. […] J’ai dévoré le livre en quelques heures. Une plume simple, efficace et entraînante. […] Une série facile à recommander parce qu’elle se lit bien et est bien réalisée. » Raphaëlle B. Adam, Le Cochaux Show
Ce qu’on en dit
« [Un] ouvrage capable de captiver tant le spécialiste que le grand public. » Normand Provencher, Le Soleil
« Un ouvrage superbe, accompagné d’une éblouissante iconographie […] qui se présente sous la forme de dix mini-biographies faisant la part belle à une poignée de ces “remarquables oubliés”… » Louis Hamelin, Le Devoir
« Ces hommes [coureurs de bois] ont laissé une trace profonde, que l’historien s’attache à reconstituer, racontant leurs aventures dans une langue vivante et parfois romanesque. » Philippe Couture, Le Devoir
« Un grand récit ethnographique. » Magazine LIRE
« Après le livre, on n’attend plus que le film, qui serait un anti-western. » Libération
«Les images, les lieux, les hommes, les femmes, les Canayens, les Innus dépeints par [Gilles] Havard et Serge Bourchard, leurs patenteux, leurs aventuriers, resteront dans la mémoire de leurs lecteurs.» Marie-France Bazzo, L’Actualité
« Gilles Havard [offre] au lecteur un récit facile d’accès, vif, plaisant et fourmillant d’anecdotes, sans rien abdiquer cependant de la qualité interprétative qu’on lui connaissait déjà. » Sébastien Jahan, La vie des idées
« Collection d’essais biographiques habilement tissés, L’Amérique fantôme est aussi la démonstration de la proximité entre le meilleur de l’écriture historique et l’art du roman. […] En somme, la richesse des informations partagées dans ce livre savant est réellement stupéfiante et comble de nombreuses lacunes dans les connaissances actuelles . » Benjamin Hoffmann, The Ohio State University