Auteurs
  • LIZA FRULLA

    Sa personnalité frondeuse a inspiré un personnage de télésérie. Ses émois ont usé les stylos des chroniqueurs parlementaires. Liza Frulla a réussi à faire sa place dans des milieux typiquement masculins : le sport, les affaires, puis la politique. Chaque fois, elle y a laissé sa marque. Ses contributions sur les scènes provinciale et fédérale méritent d’être rappelées à la mémoire. On lui doit notamment la mise en œuvre de la politique culturelle du Québec, la création du Conseil des arts et des lettres du Québec, la Société de développement des entreprises culturelles, l’exemption de la TVQ sur le livre et la signature de la Convention sur la diversité culturelle de l’UNESCO avec la participation du Québec.

    Comment Liza Frulla s’y est-elle prise pour accomplir autant, dans des milieux parfois hostiles, tout en suscitant même le respect de ses adversaires ? Cette question est le fil conducteur de sa biographie. Avec son regard de millénariale, Judith Lussier souligne la force vive derrière la trajectoire étonnante d’une battante énergique et drôlement attachante. La journaliste aurait pu retracer ce riche parcours de façon chronologique. Elle a plutôt choisi de raconter une histoire : celle d’une femme inspirante qui a relevé tous les défis sans jamais s’inquiéter des dangers.

    Ce qu’on en dit

    « C’est absolument captivant à lire comme biographie, particulièrement à cause de la façon dont c’est raconté. Judith n’a pas les réflexes de biographes que bien d’autres ont, alors ça donne une lecture palpitante. » Pénélope McQuade, Radio-Canada

    « Ce qu’on retient du riche parcours de Liza Frulla, c’est sa détermination et son enthousiasme, deux qualités qui la définissent encore aujourd’hui. » Nathalie Collard, La Presse

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  • AUTOBIOGRAPHIE DE L’ÉTRANGER

    « Je n’ai jamais compris cette expression de “chez soi”, se sentir bien “chez soi”. En France, je suis étrangère ; mais je suis étrangère où que j’aille et je n’ai trouvé, hélas, aucun lieu ni même aucun être auprès desquels je puisse entrevoir une forme de repos. Or ce que je découvre en écrivant, c’est qu’il n’y a pas de chez soi. La maison, ce lieu utopique tant espéré, ce sont les livres des autres et peut-être un peu les miens. »

    Partie du Québec depuis dix-sept ans, Marie-Ève Lacasse s’interroge sur les raisons pour lesquelles elle s’est sentie bien souvent « à côté ». Ces marges, c’est à travers l’écriture qu’elle les investit, en explorant son passé et en étudiant de manière sensible cet universel sentiment d’étrangeté. Sans compromis, elle questionne son rapport au corps, à la sexualité et à l’amour pour tenter de comprendre le monde qui l’a faite. Vibrant hommage à la littérature, à son pouvoir d’émerveillement et de consolation, ce récit sonde nos territoires intérieurs et nos liens avec les êtres qui tantôt nous protègent, tantôt nous condamnent.

    Ce qu’on en dit

    « Amour infini pour les mots de Marie-Ève Lacasse. Son plus récent, Autobiographie de l’étranger, est une splendeur d’honnêteté. Elle y parle de son exil, mais surtout de son sentiment d’étrangeté qui, à mes yeux, est universel. Même élégance que dans Peggy dans les phares, mais avec un petit supplément d’âme. » Simon Boulerice, Instagram

    « [Marie-Ève Lacasse] réussit finalement, somptueusement […]. Ce qui ressort surtout, c’est sa sensibilité. La précision de son écriture. La maîtrise des mots. Le travail de moine. » Natalia Wysocka, Le Devoir

    Dominic Tardif, chroniqueur des Libraires, a lu le dernier livre de Marie-Ève Lacasse durant le confinement et il y a trouvé une source d’espoir :
    « C’est donc comme un appel à la lucidité totale, face à soi et face au monde, que j’ai reçu Autobiographie de l’étranger, le cinquième livre de celle qui signait en 2017 le magnifique roman Peggy dans les phares. Un appel à une forme de lucidité à la fois téméraire et salutaire que seule la littérature permettrait. »

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  • L’ AMÉRIQUE FANTÔME

    Durant trois siècles, le territoire nord-américain a vu se tisser une longue trame de rencontres et de métissages entre Amérindiens et coureurs de bois, interprètes ou trappeurs francophones. Occultée par la narration officielle et l’imaginaire des westerns, la mémoire de ces aventuriers fantômes dessine dans ce livre une autre version de l’histoire de l’expansion européenne. Les rapports entre autochtones et non-autochtones qui s’y dévoilent compliquent et enrichissent notre vision de la colonisation et du contact des cultures. Gilles Havard a passé dix ans à exhumer des artefacts, interroger des descendants, décortiquer des archives, pour reconstituer le récit biographique de dix de ces « hommes libres » au parler français. Parmi eux, citons Étienne Brûlé, premier Européen à explorer les Grands Lacs et souvent qualifié de fondateur de l’Ontario ; Pierre-Esprit Radisson, qui a lui-même raconté ses aventures avec les Indiens du Canada ; les frères La Vérendrye, qui participèrent à l’exploration française des Grandes Plaines ; Toussaint Charbonneau, qui accompagna l’expédition transcontinentale de Lewis et Clark ; et Pierre Beauchamp, qui vécut parmi les Arikaras et dont le fils se tient aux côtés du chef Son of the Star sur la couverture de ce livre.

    « Pour relater cette histoire à travers le destin d’une sélection de personnages hors du commun, il fallait un auteur à l’écriture alerte et limpide, une personne sagace douée d’une capacité d’analyse supérieure et d’une curiosité insatiable […]. Gilles Havard était l’historien tout désigné pour accomplir ce tour de force. »
    Robert Vézina, préfacier, linguiste, ex-P.-D.G. de l’OLF et ex-président du Conseil supérieur de la langue française

    Ce qu’on en dit

    « [Un] ouvrage capable de captiver tant le spécialiste que le grand public. » Normand Provencher, Le Soleil

    « Un ouvrage superbe, accompagné d’une éblouissante iconographie […] qui se présente sous la forme de dix mini-biographies faisant la part belle à une poignée de ces “remarquables oubliés”… » Louis Hamelin, Le Devoir

    « Ces hommes [coureurs de bois] ont laissé une trace profonde, que l’historien s’attache à reconstituer, racontant leurs aventures dans une langue vivante et parfois romanesque. » Philippe Couture, Le Devoir

    « Un grand récit ethnographique. » Magazine LIRE

    « Après le livre, on n’attend plus que le film, qui serait un anti-western. » Libération

    «Les images, les lieux, les hommes, les femmes, les Canayens, les Innus dépeints par [Gilles] Havard et Serge Bourchard, leurs patenteux, leurs aventuriers, resteront dans la mémoire de leurs lecteurs.» Marie-France Bazzo, L’Actualité

    « Gilles Havard [offre] au lecteur un récit facile d’accès, vif, plaisant et fourmillant d’anecdotes, sans rien abdiquer cependant de la qualité interprétative qu’on lui connaissait déjà. » Sébastien Jahan, La vie des idées

    « Collection d’essais biographiques habilement tissés, L’Amérique fantôme est aussi la démonstration de la proximité entre le meilleur de l’écriture historique et l’art du roman. […] En somme, la richesse des informations partagées dans ce livre savant est réellement stupéfiante et comble de nombreuses lacunes dans les connaissances actuelles . » Benjamin Hoffmann, The Ohio State University

    Prix

    Lauréat du prix Champlain 2020, décerné par l’Académie de Saintonge.

    $45.95
  • AU-DELÀ DES LIMITES

    Préface de Chantal Petitclerc

    De l’effort à l’exploit, ce livre relate le parcours d’athlètes résolus à défier à la fois leurs propres limites et celles de la société. Abondamment illustrée de photos d’archives et d’inspirants portraits, cette histoire des parasports commence au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, lorsque le Dr Guttmann, neurochirurgien réfugié en Angleterre, réussit à proposer aux grands blessés une perspective de vie sous la forme d’activités motivantes et à organiser de véritables compétitions internationales. De nombreux sportifs et entraîneurs lui ont depuis emboîté le pas, enrichissant cette aventure de leurs accomplissements, jusqu’à en faire l’immense source de fierté que représente aujourd’hui le sport paralympique.

     

    « En peu de temps, notre mouvement a gagné en crédibilité, en reconnaissance et en appui. Aujourd’hui, nous pouvons vraiment affirmer qu’une médaille paralympique a le même poids qu’une médaille olympique. » Chantal Petitclerc, préfacière

    Ce qu’on en dit

    « Des origines avant tout médicales du mouvement en Angleterre après la Seconde Guerre mondiale, Au-delà des limites raconte son évolution vers une discipline sportive à part entière, accordant évidemment une place de choix au Québec. […] Très complet et abondamment illustré, [l’ouvrage] ne fait pas l’économie des débats et controverses qui ont marqué le sport adapté au fil des années. » Simon Drouin, La Presse +

    « J’ai plongé là-dedans avec beaucoup de plaisir. […] On apprend une tonne de choses. » Isabelle Craig, Médium Large, Radio-Canada

    $26.95
  • PEGGY DANS LES PHARES

    « Depuis que je te connais je vis avec l’inquiétude de te perdre. Pour la drogue, des hommes fantasques, des femmes bouleversantes qui t’emmènent ailleurs, là où je n’ai pas accès. Il y a les rivages poétiques qui ne m’ont jamais enchantée, les bals somptueux où je n’ai pas mes entrées, la rivalité vénéneuse d’un papier imbibé sous la langue et la complicité des piqûres que je n’ai jamais voulu partager. Je suis toujours arrivée à me frayer un chemin jusqu’à toi, conservant comme je le peux une dignité impériale. »

    Mannequin, styliste, journaliste de mode, mariée à un grand résistant puis à Claude Brasseur, Peggy Roche a aussi été pendant vingt ans la compagne discrète de Françoise Sagan. Peggy dans les phares est le roman de cette passion dévorante traversée par les plus grandes figures de la vie littéraire et artistique de l’époque.

    Ce qu’on en dit

    « Femme de l’ombre dans la lumière, Peggy Roche, mannequin chez Givenchy, a vécu un quart de siècle une romance secrète avec Françoise Sagan. » Danielle Laurin, Le Devoir

    « Roman incandescent, d’une écriture conjuguant élégamment effervescence et gravité. » Dominic Tardif, Les Libraires

    « Au détour de cette histoire de l’intime, un portrait du Paris d’après-guerre des plus vivifiants et littéraires. » Jérémy Laniel, Voir

    « Un pur éblouissement. » Martine Desjardins, L’actualité

    « C’est superbement écrit. C’est beau, c’est raffiné, c’est élégant. » Simon Boulerice, Plus on est de fous, plus on lit !, R.-C.

    Prix

    Prix Simone-Veil 2017

    $26.95