Traduit de l’anglais (États-Unis) par Benjamin Kuntzer
Berlin, printemps 1945. Cerné par les Alliés, Hitler se retranche dans le bunker avec ses proches. Parmi eux, Helga, la fille aînée de Joseph Goebbels. La fillette de douze ans voit et entend presque tout, à travers le prisme de son innocence. Au-delà du portrait intime de l’« oncle Fürher », avec qui elle doit partager chaque jour son goûter, se profilent les ultimes instants du IIIe Reich. En alternant les dix derniers jours d’Helga avec le quotidien du régime nazi de 1936 à 1945, Emma Craigie met en scène le destin tragique d’une enfant broyée par la guerre. Défilent sous nos yeux Albert Speer, la famille Göring, la célèbre aviatrice Hanna Reitsch…
Ce qu’on en dit
« Un livre touchant » Anne-Lovely Étienne, Le Journal de Montréal
« Un univers diabolisé tel que perçu par une enfant pour qui Hitler était un oncle ordinaire. » Jean-François Crépeau, Le Canada français
« Avec une remarquable sobriété, l’auteure nous peint la destinée d’une enfant broyée par la guerre avec les mots qu’aurait pu avoir Helga. Cet exercice périlleux est parfaitement réussi. » Chrystine Brouillet, Salut, Bonjour !
« Extraordinairement raconté » The Times
Ce qu’on en dit
« [Un] ouvrage capable de captiver tant le spécialiste que le grand public. » Normand Provencher, Le Soleil
« Un ouvrage superbe, accompagné d’une éblouissante iconographie […] qui se présente sous la forme de dix mini-biographies faisant la part belle à une poignée de ces “remarquables oubliés”… » Louis Hamelin, Le Devoir
« Ces hommes [coureurs de bois] ont laissé une trace profonde, que l’historien s’attache à reconstituer, racontant leurs aventures dans une langue vivante et parfois romanesque. » Philippe Couture, Le Devoir
« Un grand récit ethnographique. » Magazine LIRE
« Après le livre, on n’attend plus que le film, qui serait un anti-western. » Libération
«Les images, les lieux, les hommes, les femmes, les Canayens, les Innus dépeints par [Gilles] Havard et Serge Bourchard, leurs patenteux, leurs aventuriers, resteront dans la mémoire de leurs lecteurs.» Marie-France Bazzo, L’Actualité
« Gilles Havard [offre] au lecteur un récit facile d’accès, vif, plaisant et fourmillant d’anecdotes, sans rien abdiquer cependant de la qualité interprétative qu’on lui connaissait déjà. » Sébastien Jahan, La vie des idées
« Collection d’essais biographiques habilement tissés, L’Amérique fantôme est aussi la démonstration de la proximité entre le meilleur de l’écriture historique et l’art du roman. […] En somme, la richesse des informations partagées dans ce livre savant est réellement stupéfiante et comble de nombreuses lacunes dans les connaissances actuelles . » Benjamin Hoffmann, The Ohio State University