« Si tu perds, interdiction de pleurer », telle est la condition posée par son père lorsqu’à sept ans, elle prend place à la table des grands. Durant ses études, Isabelle travaille comme croupière au Casino de Montréal. Une fois son diplôme d’avocate en poche, elle démissionne, au bout de vingt minutes, du cabinet qui vient de l’embaucher. Après quatre ans et demi à l’Aviation Club de France, prestigieux cercle de jeu sur les Champs-Élysées, elle se jette à l’eau en devenant joueuse professionnelle. Elle est sacrée championne du World Poker Tour Ladies Night Out 2004, entre dans l’équipe de PokerStars et devient « la plus charmante ambassadrice du poker ».
Las Vegas, Londres, Monte-Carlo, Macao, Paris : Isabelle Mercier est de tous les tournois. Elle peut gagner plus de 35 000$ en quelques jours : elle peut perdre aussi… Son livre raconte sa vie, celle d’une femme déterminée, d’une tueuse dans un monde sans pitié, peuplé à 99% d’hommes. À travers elle, il retrace la chronique des dix dernières années du poker : les premiers shows télé, l’arrivée du jeu sur Internet et la déferlante des amateurs.
Ce qu’on en dit
« [Un] ouvrage capable de captiver tant le spécialiste que le grand public. » Normand Provencher, Le Soleil
« Un ouvrage superbe, accompagné d’une éblouissante iconographie […] qui se présente sous la forme de dix mini-biographies faisant la part belle à une poignée de ces “remarquables oubliés”… » Louis Hamelin, Le Devoir
« Ces hommes [coureurs de bois] ont laissé une trace profonde, que l’historien s’attache à reconstituer, racontant leurs aventures dans une langue vivante et parfois romanesque. » Philippe Couture, Le Devoir
« Un grand récit ethnographique. » Magazine LIRE
« Après le livre, on n’attend plus que le film, qui serait un anti-western. » Libération
«Les images, les lieux, les hommes, les femmes, les Canayens, les Innus dépeints par [Gilles] Havard et Serge Bourchard, leurs patenteux, leurs aventuriers, resteront dans la mémoire de leurs lecteurs.» Marie-France Bazzo, L’Actualité
« Gilles Havard [offre] au lecteur un récit facile d’accès, vif, plaisant et fourmillant d’anecdotes, sans rien abdiquer cependant de la qualité interprétative qu’on lui connaissait déjà. » Sébastien Jahan, La vie des idées
« Collection d’essais biographiques habilement tissés, L’Amérique fantôme est aussi la démonstration de la proximité entre le meilleur de l’écriture historique et l’art du roman. […] En somme, la richesse des informations partagées dans ce livre savant est réellement stupéfiante et comble de nombreuses lacunes dans les connaissances actuelles . » Benjamin Hoffmann, The Ohio State University