Traduit de l’anglais (États-Unis) par Jean-Baptiste Bernet
L’histoire vraie qui a inspiré le film de Joel Edgerton, BOY ERASED, avec Lucas Hedges, Nicole Kidman et Russell Crowe, ainsi que les Québécois Xavier Dolan et Théodore Pellerin.
Arkansas, 2004. Garrard a dix-neuf ans lorsque ses parents découvrent son homosexualité. Pour ces baptistes ultraconservateurs, la chose est inconcevable. Afin de « guérir » leur fils, ils l’envoient dans un centre de conversion qui pratique une véritable torture mentale pour corriger les comportements prétendument déviants.
Récit autobiographique, Garçon effacé nous plonge dans l’univers terrifiant de l’intégrisme chrétien moderne. Cette immersion touchante dans les questionnements et les doutes d’un jeune gay est aussi, avant tout, une magnifique histoire d’amour filial et la réponse à la question « Comment vivre lorsqu’on vous demande de ne plus être vous-même ? »
Ce qu’on en dit
* * * * « Garrard Conley est certainement parvenu, à partir de la laideur et de la souffrance, à créer quelque chose de beau et d’inspirant. » Christian Saint-Pierre, Le Devoir
« Extrêmement bien écrit. » Publishers Weekly
« Un enchaînement puissant d’événements que Garrard Conley dépeint avec éloquence. » The Washington Post
« Le récit courageux d’un jeune homme qui accepte sa sexualité malgré la fulmination de son entourage. Une histoire triomphante et poignante. » Julia Scheeres, auteure best-seller du New York Times
« La puissance du récit de Garrard Conley ne tient pas seulement à la description vibrante de l’absurdité de ce système de thérapie, mais aussi au lyrisme de ses réflexions sur la sexualité et l’amour. » Los Angeles Times
« Garrard Conley analyse avec franchise le sentiment de perte qui accompagne sa rupture avec la religion et, par conséquent, avec une famille qu’il aime toujours. Son regard d’écrivain s’aventure souvent au-delà des limites habituelles du témoignage. » The Toronto Star
Ce qu’on en dit
« Fayne allie l’érudition de Marguerite Yourcenar et le caractère épique de Victor Hugo. Si ces deux grands écrivains avaient eu une enfant, elle s’appellerait Ann-Marie MacDonald.. » Marie-Christine Blais, journaliste culturelle
« En esquissant un univers aussi ensorcelant que perfide, Ann-Marie MacDonald se joue des codes de la société victorienne pour remettre en question le monde d’aujourd’hui, sa relation à la nature et sa construction binaire du genre. Comptez 800 captivantes pages » Anne-Frédérique Hébert-Dolbec, Le Devoir
« Captivant, magnifique, drôle. » The Globe and Mail
« Splendide. Dans cette œuvre qui honore la nature, [MacDonald] marie avec talent le mystique et le scientifique, et l’illumine d’éclairs d’humour. Elle explore des thèmes intemporels tels que la confiance et la tromperie en amour et en amitié, tout en abordant les questions de genre et de sexe avec beaucoup de profondeur et de sensibilité. Au centre de tout cela, dans un décor digne d’un conte de fées, la touchante Charlotte tient les lecteurs en haleine tandis qu’elle démêle des secrets de famille enfouis au cœur des blessures intergénérationnelles […] Grâce au dénouement émouvant et poétique, l’inoubliable Fayne se glisse sous la peau comme par enchantement. » Montreal Review of Books
« Une histoire complexe de pouvoir étouffant et de normes contraignantes. […] Fayne questionne et se moque de certains fondements de la fin de l’ère victorienne : la sexualité, le genre, la classe sociale, la science. » Toronto Star
« Les sœurs Brontë, Bugs Bunny et les Beatles : On ne dirait pas que ces influences mènent à un chef-d’œuvre gothique, mais c’est pourtant ce que propose le nouveau roman d’Ann-Marie MacDonald. » The Irish Times