Traduction de Lori Saint-Martin et Paul Gagné
1962. Les McCarthy rentrent au pays et s’installent à Centralia, dans le sud de l’Ontario. Ils forment une famille exemplaire. Jack, le père, est officier de carrière et Mimi, la mère, est une Acadienne resplendissante. Madeleine, 8 ans, croit encore que l’école est un des endroits les plus sûrs qui soient. Mike, 12 ans, est le héros de sa petite sœur. Mais la vie à la base militaire ne tardera pas à faire craquer ce vernis. Un meurtre inconcevable secoue la communauté. L’officier Jack se trouve confronté à un dilemme moral insurmontable : au nom des intérêts de son pays en pleine guerre froide doit-il protéger un criminel de guerre et laisser enfermer un innocent ? Quant à Madeleine, peut-elle mentir pour faire éclater la vérité ? La lumière ne se fera que plus tard, beaucoup plus tard, lorsque cette dernière, jeune femme brisée et indomptable, ira enfin jusqu’au fond des choses. En attendant, seuls les corbeaux ont vu le meurtre.
Réédition, format semi-poche
Ce qu’on en dit
« Le second roman de cette surdouée, également comédienne et dramaturge, est une éblouissante saga, tragique et empathique. […] Je sais que cette histoire-là, je la porterai longtemps en moi… À souligner la qualité exceptionnelle de la traduction de Lori Saint-Martin et Paul Gagné. » Monique Roy, Châtelaine
« Un monde fascinant d’où l’on a peine à s’arracher. » Danielle Laurin, L’actualité
« L’une des réussites du roman tient à sa description, de l’intérieur, du monde de l’enfance. […] Il faut dire qu’elle (Ann-Marie MacDonald) possède le don de rendre les décors et les personnages réels, grâce à son écriture évocatrice. » Marie Labrecque, Le Devoir
Ce qu’on en dit
« Fayne allie l’érudition de Marguerite Yourcenar et le caractère épique de Victor Hugo. Si ces deux grands écrivains avaient eu une enfant, elle s’appellerait Ann-Marie MacDonald.. » Marie-Christine Blais, journaliste culturelle
« En esquissant un univers aussi ensorcelant que perfide, Ann-Marie MacDonald se joue des codes de la société victorienne pour remettre en question le monde d’aujourd’hui, sa relation à la nature et sa construction binaire du genre. Comptez 800 captivantes pages » Anne-Frédérique Hébert-Dolbec, Le Devoir
« Captivant, magnifique, drôle. » The Globe and Mail
« Splendide. Dans cette œuvre qui honore la nature, [MacDonald] marie avec talent le mystique et le scientifique, et l’illumine d’éclairs d’humour. Elle explore des thèmes intemporels tels que la confiance et la tromperie en amour et en amitié, tout en abordant les questions de genre et de sexe avec beaucoup de profondeur et de sensibilité. Au centre de tout cela, dans un décor digne d’un conte de fées, la touchante Charlotte tient les lecteurs en haleine tandis qu’elle démêle des secrets de famille enfouis au cœur des blessures intergénérationnelles […] Grâce au dénouement émouvant et poétique, l’inoubliable Fayne se glisse sous la peau comme par enchantement. » Montreal Review of Books
« Une histoire complexe de pouvoir étouffant et de normes contraignantes. […] Fayne questionne et se moque de certains fondements de la fin de l’ère victorienne : la sexualité, le genre, la classe sociale, la science. » Toronto Star
« Les sœurs Brontë, Bugs Bunny et les Beatles : On ne dirait pas que ces influences mènent à un chef-d’œuvre gothique, mais c’est pourtant ce que propose le nouveau roman d’Ann-Marie MacDonald. » The Irish Times